La mise sur le marché d’un EPI est soumise au respect de la règlementation, qui encadre fermement les équipements de protection individuelle. Ainsi, un fabricant de chaussures de sécurité ne peut pas vendre des produits sous cette appellation s’ils n’ont pas validé un certain nombre de critères.
Ces procédures parfois lourdes restent indispensables lorsque la santé des travailleurs est en jeu.
Qui est considéré comme le fabricant ?
Logiquement, on pourrait se dire que le fabricant d’une chaussure de sécurité est celui qui agit au niveau de la fabrication du produit, de sa conception à son élaboration en usine. Mais le terme de fabricant s’applique aussi à l’entité qui fait concevoir sa propre marque par un autre organisme. Certains distributeurs qui mettent sur le marché des chaussures de sécurité à leur nom sont donc des fabricants. Ce sont eux qui sont responsables du respect des normes.
Les entreprises les plus impliquées cumulent création du design, développement de la chaussure et fabrication dans des ateliers indépendants, come c’est le cas de la marque s24 qui possède son propre lieu de fabrication en France.
Définir la catégorie de risque de la chaussure de sécurité
Il existe trois types de risques pour les équipements de protection individuelle.
La catégorie 1 rassemble les EPI adaptés aux risques mineurs qui n’ont pas besoin de certification extérieure (exemple : infiltration d’eau, salissure). La catégorie 2 répertorie les EPI adaptés aux risques mineurs obligatoirement certifiés par un organisme extérieur (exemple : les chutes d’objets). La catégorie 3 définit les EPI adaptés aux risques dont les conséquences sont mortelles comme l’électrocution.
Le fabricant définit à quelle catégorie de risque correspond sa chaussure. Les chaussures de sécurité fabriquées selon la norme EN ISO 20345 sont considérées comme des EPI de catégorie 2. À ce titre, elles doivent être certifiées par un organisme indépendant.
Identifier les normes relatives à la chaussure et les faire certifier
Tous les milieux professionnels n’ont pas besoin de la même protection. Il est donc normal que des normes distinctives existent pour différencier les chaussures de sécurité de BTP des chaussures de pompier, les chaussures de travail des chaussures de protection, etc.
Un fabricant souhaitant commercialiser une chaussure de sécurité doit s’assurer qu’elle répond bien aux critères de la norme EN ISO 20345. Pour ce faire, il lui faut envoyer un dossier complet à l’organisme certifiant du pays correspondant. Parfaitement indépendant, cet organisme va juger tous les aspects de la chaussure : le résultat des tests d’essai pour les exigences fondamentales et, le cas échéant, additionnelles, la méthode de fabrication, les matériaux utilisés, l’ergonomie, le champ d’application prévu pour l’EPI, etc.
Après avoir consciencieusement vérifié le respect des normes, l’organisme fournit une attestation au fabricant qui lui permet de réaliser une mise sur le marché de la chaussure de sécurité.
Les droits consécutifs à la validation de la certification
Son attestation en poche, le fabricant peut désormais commercialiser la chaussure de sécurité en France, mais aussi dans tous les pays de l’Union Européenne. À cet effet, il appose le marquage CE sur son produit.
Le fabricant reste soumis à d’autres règlementation en ce qui concerne l’étiquetage de la chaussure de sécurité. Il doit ainsi permettre au client d’y trouver son adresse, les normes spécifiques validées par le produit, le lot correspondant de fabrication et d’autres informations essentielles. Si vous achetez vos chaussures de sécurité en ligne sur https://s24.fr/chaussure-de-securite-homme/, vous disposez également d’un accès garanti aux informations légales concernant la fabrication de la chaussure.
La Direction de la Répression des Fraudes (DGCCRF) effectue régulièrement des contrôles auprès des fabricants dans le but de déceler les irrégularités. Si une chaussure de sécurité ne correspond pas aux directives légales, elle doit immédiatement être retirée du marché par le fabricant.
